Pour les philosophes grecs (Platon, Aristote…), le monde céleste était éternel, quel que soit le devenir de notre monde terrestre.

Jusqu’au 19^e s., la science moderne ne se posait toujours pas la question du DEVENIR de l’Univers, et même de son commencement, à l’instar les philosophes grecs de l’antiquité. La raison positiviste de l’époque considérait l’Univers comme éternel, ce qui écartait toute idée d’un commencement de celui-ci, et contredisait donc toute hypothétique « création ». (Voir ici)

Mais l’établissement de la loi de l’Entropie, et la théorie du Big-Bang firent exploser ces belles certitudes…

Coup de tonnerre : l’établissement de la loi de l’Entropie (Clausius et Carnot, 19^e s.) démontre que tout se dégrade de façon irréversible dans l’Univers, et que celui-ci s’épuise dans sa masse d’énergie et d’informations. Donc que l’Univers n’a pas toujours existé… sans quoi il aurait déjà disparu depuis longtemps ! (Une bougie peut-elle brûler éternellement ?) Cette ‘révélation’ fit l’effet d’une bombe dans les milieux scientistes et matérialistes du 19^e s., qui se moquaient de la Bible et de sa Création.

Puis survint la théorie du Big-bang de Georges Lemaître, qui formula le modèle standard et toujours actuel du ‘début’ de l’Univers. (G. Lemaître, 1927, astrophysicien, assistant d’Einstein – et prêtre.) Il est vrai que cette théorie fut moquée (« big-bang » fut d’abord l’expression ironique d’un journaliste), moquée aussi par le grand Einstein (qui reconnut ensuite son erreur) . Il fallut près de 40 ans pour que cette théorie fut confirmée (1965 aux USA), car G. Lemaître lui-même ne possédait pas les moyens de la vérifier. (Chapeau l’artiste pour les calculs !)

Notons que ces deux théories de l’Entropie et du Big-bang sont toujours d’actualité. 

Ainsi donc, « la religion est devenue possible pour un scientifique raisonnable aux alentours de 1927 » (Eddington, 1882-1944, célèbre astronome anglais).

Voir Citations de scientifiques   

Les grandes constantes physiques de l’Univers, son ‘réglage fin’ d’une précision astronomique, imposent une question méta-physique : Si l’Univers n’est pas éternel, s’est-il « fait » ou « créé » tout seul ?

De plus en plus de scientifiques (et de philosophes) remettent en question le dogme d’un univers purement matériel et s’expliquant par lui-même. Prétendre que celui-ci s’est ‘créé’ par lui-même, ou serait éternel sous forme de cycles (Big-bang -> Big-Crunch -> Big-bang), ou serait issu d’une infinité de multivers (multi-univers), cela ne fait que superposer des théories à des théories, ou poser des hypothèses sur de précédentes hypothèses. Au point qu’on doit se demander si elles ne sont pas inventées pour NIER purement et simplement ce fameux commencement de l’Univers (Big-bang), qui converge fâcheusement vers ce que les religions nomment la Création.

Trois ou quatre constats s’imposent.

1. Que l’Univers a commencé ; donc qu’il n’est pas éternel.

2. Que ses lois physiques, d’une précision astronomique, défient toutes les hypothèses possibles du hasard ou d’une quelconque nécessité.

3. Que l’hypothèse d’une « Intelligence » à son origine semble plus probable que le Rien.

4. Et que tout cela vaut aussi, et bien plus encore, pour le mystère de la vie : son apparition et son hallucinant ‘programme’ (ADN, etc.), donc son évolution.

« Il faut une foi bien plus grande pour être matérialiste athée que pour croire à l’existence d’un esprit intelligent à l’origine du cosmos. (…) L’hypothèse de l’existence d’un esprit intelligent communément appelé Dieu à l’origine de l’univers est largement soutenue par l’étude du cosmos et de son histoire ainsi que par celle de l’apparition de la vie. » (source)

« Professeur, il est plus facile de croire en Dieu que dans votre théorie du hasard et de la nécessité. » (Réponse au prof. Jacques Monod, biologiste)

Tout cela converge indéniablement vers la Révélation biblique, qui n’a jamais dit autre chose. Mais évidemment sans aucune prétention scientifique.

Voir : Citations de la BIBLE 

La suite dans Création ou Évolution ?