Dans la pensée profane ou antichrétienne, certains prétendent que Jésus Christ n’a jamais existé. Ou alors, il aurait été un doux rêveur, ou un révolutionnaire hippie, que ses disciples auraient déifié comme un avatar des mythes antiques, pour en faire le fondateur de leur religion, dans le panthéon des Moïse, Socrate, Bouddha, et Mahomet.
Mais aux yeux de l’histoire sérieuse, Jésus est au contraire une « pierre d’achoppement » (1 Pi 2,8) Impossible de nier son existence, sa mort, et même sa résurrection – qui s’imposent de plus en plus aux yeux des historiens et des sciences.
D’abord, l’EXISTENCE de Jésus Christ ne fait plus aucun doute pour les historiens, les vrais. (N’en déplaise aux philosophes comme M. Onfray.) Les sources antiques non-chrétiennes la confirment amplement. (Voir Le Jésus de l’HISTOIRE)
Plus surprenant, le Jésus de la FOI semble bien être celui des évangiles ! Les raisons historiques abondent aussi dans ce sens. (Voir encore Le Jésus de l’HISTOIRE, et les questions suivantes)
Enfin, sa RÉSURRECTION. Incroyable mais vrai : toutes les tentatives visant à la nier se heurtent à tant d’invraisemblances que les historiens en arrivent à conclure ceci :
Sans la résurrection du Christ, le christianisme serait mort-né à la croix. RIP ! La résurrection du Christ est, en définitive, l’hypothèse historique la plus vraisemblable et rationnelle pour comprendre la suite du christianisme.
(Voir Vraiment RESSUSCITÉ ?)
On nous opposera le mythe égyptien d’Isis et d’Osiris (où celui-ci est ‘ressuscité’). Mais Jésus Christ ressuscité est bien plus qu’un mythe – tout au contraire du mythe égyptien.
Admettons que certains mythes suggèrent étrangement une histoire comme celle du Christ et de sa résurrection. (Vus de très loin…) Ces mythes sont vraisemblablement l’expression d’une aspiration à l’immortalité inscrite dans l’âme humaine. Ils pourraient, pourquoi pas, être d’authentiques prémonitions prophétiques du Christ. (Les mages venus d’Orient eurent bien leur l’étoile pour les guider jusqu’à Bethléem.) Pourquoi pas !? L’Église catholique reconnaît même les « semences » de la vérité divine dans les peuples antiques. (Concernant le mythe d’Isis et Osiris, voir Vraiment RESSUSCITÉ ?)
Une chose est certaine pour les historiens : UN MYTHE N’A JAMAIS FAIT L’HISTOIRE. Aucun mythe n’est tombé du ciel. Il est inventé par les peuples qui se cherchent des racines ou des sources divines à leur existence et leurs grandes énigmes. L’histoire réelle a donc toujours devancé les mythes.
Or Jésus Christ, lui, a réellement FAIT et CHANGÉ l’histoire par son enseignement et sa personne. Les auteurs juifs ou païens de son époque – et même ses détracteurs — attestent son existence et son histoire. Il est impossible de comprendre la naissance du christianisme sans le Christ, sa vie, sa mort, et sa résurrection. Voyez comment les apôtres apeurés et désespérés après la croix furent transformés en audacieux témoins jusqu’au martyre après sa résurrection ! Pensez-vous sérieusement qu’ils se lancèrent, avec tant d’ardeur, dans une gigantesque escroquerie d’un pseudo Messie ressuscité ? Pour gagner quoi, dites-moi ? Pouvoir, argent, plaisirs ? – Rien de tout ça : ils le payèrent plutôt de leur vie ! C’est qu’ils avaient sûrement d’autres motivations. Et une autre Puissance avec eux. (Voir Vraiment RESSUSCITÉ ?)
« Un peu de science éloigne de Dieu ; beaucoup de science en rapproche. » Cet adage de Louis Pasteur peut s’appliquer ici à Jésus Christ dans l’Histoire (avec H). « Un peu d’histoire éloigne du Christ, beaucoup d’histoire en rapproche. »
OUI, la recherche historique rigoureuse et rationnelle (mais non rationaliste) ne refuse pas a priori les mystères de la foi chrétienne. Elle y conduit plutôt. (Voir par ex. le fameux essai Jésus, de Jean-Christian Petitfils)
Ceci fait dire au grand J.R.R. Tolkien (auteur du best-seller Le Seigneur des Anneaux) qu’à l’inverse des mythes qui sont imaginaires (même si porteurs de vérité), seul le Christ réalise et accomplit ces mythes. En sorte qu’il est, lui seul, le seul « mythe » bien RÉEL. (ici et ici)
Même si la foi chrétienne dépasse la raison,
elle repose sur de très solides raisons.
Voir les articles suivants qui approfondissent cette question.
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