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Une SECTE qui a réussi ?
Beaucoup considèrent le christianisme comme une SECTE qui se serait imposée au monde et auto-proclamée religion universelle (surtout à la suite de l’apôtre Paul).
Mais cette opinion à l’emporte-pièce ne résiste ni au bon sens ni à l’Histoire. (Un peu d’histoire éloigne du christianisme, beaucoup d’histoire en rapproche.)
>> Le christianisme est aux antipodes d’un mythe ou d’une idéologie. De plus en plus d’historiens honnêtes le reconnaissent : La résurrection du Christ n’a pu être ni une illusion, ni une machination, ni une idéologie, ni un copier-coller de quelque mythe… Aucun mythe n’a jamais fait l’histoire selon les historiens ; à la différence de Jésus Christ, sa vie, sa mort, et sa résurrection.
Voir Chap. 3 : Jésus Christ : vraiment RESSUSCITÉ ?
>> Dans quel but les disciples auraient-il inventé la résurrection ? Après la mort de Jésus sur la croix, ils étaient totalement déboussolés et anxieux. Toutes leurs illusions s’étaient envolées. Quelle ambition de gloire, de pouvoir, de profit — ou quoi encore ? — avaient-ils encore ? (Où voyez-vous ça dans la naissance du christianisme ?) Leur seule raison était d’annoncer coûte que coûte ce fait réel et historique qui s’imposait à eux, avec l’Évangile de l’amour et du Salut, sous la poussée de l’Esprit Saint. (« Malheur à moi si je n’annonçais pas l’évangile. » 1 Cor 9,16) Et ils le payèrent de leur sang, depuis les premières persécutions juives et romaines… jusqu’aux très nombreux martyrs tout au long de notre histoire.
La résurrection du Christ ne peut être un mythe aux yeux du bon sens et des historiens honnêtes. Car sans la résurrection du Christ, le christianisme serait enterré à la croix. RIP !
>> Le christianisme était humainement IMPOSSIBLE : Il reposait sur un Christ crucifié puis ressuscité (« Scandale pour les juifs, folie pour les grecs » : 1 Cor 1,22. Cf. Act 17,31-32), dont la loi suprême est l’amour, jusqu’à donner notre vie pour nos frères, en aimant nos ennemis. Tout cela semble pure folie aux yeux de toutes les mentalités de l’époque. Oui, mais cette « bonne nouvelle » est devenue « sel et lumière du monde » (Mt 5,13-14; 13,33). Ceci par la puissance de la grâce divine et les signes et prodiges qui l’attestaient. (cf. Actes 2 etc.)
>> Le christianisme, dès sa naissance, est aux antipodes des sectes. Les sectes (voir notre art. sur les Sectes) sont relativement faciles à dépister quand elles contredisent le message évangélique – avec l’endoctrinement, l’emprisonnement psychique, l’exploitation et la fanatisation des adeptes, le rejet ou la haine des infidèles, la condamnation des apostats, et cela jusqu’à la ‘guerre sainte’.
Le christianisme authentique possède une puissance d’amour, de sagesse, de rationalité, d’éducation, de libération et de guérison… qu’il est impossible de nier quand on en connaît tous les fruits depuis 2000 ans.
>> Oui, connaissez-vous ses fruits ? Ceux qui pourfendent le christianisme, et l’Église, connaissent-ils les trésors des Saintes Écritures, et la véritable histoire chrétienne (voir ici), son génie humaniste, ses grandes figures, dont les innombrables saints et serviteurs de l’Évangile qui ont façonné l’histoire de l’Occident chrétien, puis sa fécondité dans le monde. Peut-on effacer les milliers de signes (et miracles), d’œuvres humanitaires et de merveilles que le Seigneur a opérés dans son Église depuis 2000 ans !?
Voir nos articles dans Le christianisme est un HUMANISME
>> Bien sûr, on nous rabâchera des croisades, l’inquisition, etc. Mais ces événements sont survenus plus de 1000 ans après la naissance du christianisme. Et de surcroît, ils sont le plus souvent falsifiés dans les légendes noires fabriquées de toutes pièces pour diaboliser l’Église.
Voir notre chap. : L’Église en procès,
avec nos articles sur Les CROISADES et L’INQUISITION (+ la suite)
>> Certains accusent le christianisme d’avoir « colonisé », voire « aliéné » les autres cultures et civilisations. (Cette accusation prévaut de plus en plus dans les milieux africanistes.) Reconnaissons d’abord les maladresses des colons et de certains missionnaires des premiers temps qui n’étaient ni instruits ni suffisamment conscients des richesses culturelles et civilisationnelles des peuples ‘exotiques’. Mais depuis, un long chemin a été parcouru, où même bien des ‘colons’ et missionnaires se sont investis non seulement dans l’inculturation, mais plus encore dans la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine et des trésors des peuples.
Voir notre art. sur La colonisation
>> Mais nous affirmons ici que l’ÉVANGILE et le christianisme authentique (et même l’Église) ne peuvent en aucune façon écraser les cultures et leurs richesses authentiques. Ils sont au contraire au service de l’humanité et du salut de tous. De la même façon que la LUMIÈRE ne détruit rien, mais révèle au contraire les beautés et les faiblesses de toute réalité – pour la féconder ou la purifier. C’est là un vaste débat, nous en sommes conscient !, qu’il n’est pas possible de poursuivre ici.