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L’ATHÉISME et ses dogmes
Les libre-penseurs, adeptes de la sacro-sainte laïcité anticléricale, sont les premiers à prétendre que les athées seraient libres de tout dogmatisme, plus ouverts d’esprit, et sûrement plus rationnels. Issus des Lumières, ils incarneraient l’humanité évoluée et fraternelle, contre les religions obscurantistes et sectaires, avant tout le christianisme.
Et si l’athéisme n’était qu’un dogmatisme qui s’ignore, et le miroir inversé du christianisme ?
Les faits sont têtus. « On juge l’arbre à ses fruits » (Mt 7,15) L’athéisme a tragiquement démontré ses contradictions et ses horreurs au cours du 20e siècle. Avec le nazisme, bien-sûr, athée et… socialiste (nazional socialism). Le communisme en est sans doute une des pires incarnations. Avec ses nombreuses métastases depuis seulement un siècle, il cumule à son actif au moins de 100 millions de morts. Mais toujours pas de « procès Nuremberg » du communisme, qui s’affiche encore aujourd’hui en toute impunité !
Les fruits de l’athéisme ? D’abord un violent fanatisme révolutionnaire dès sa naissance, avant même le communisme.
« La Révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen-Âge et dans toute l’Europe. » (Pierre Chaunu, historien protestant + ici).
À qui doit-on la construction de notre civilisation occidentale ? Certainement pas à l’athéisme ! Le développement de l’Europe après l’effondrement de l’empire romain ne doit rien à l’athéisme (impensable à l’époque), mais bien au christianisme. Que ce soit avec les grandes innovations du moyen-âge, l’éducation, l’enseignement la justice, ou le développement de la pensée et des sciences. (Voir Le GÉNIE du christianisme)
« Aucun des inventeurs de l’athéisme ne fut un homme de science. Tous ne furent que de très médiocres philosophes » (Eddington, astronome anglais. source).
« La science est un enfant de la pensée chrétienne. » Herbert Butterfield (1900-1979. Historien) (idem).
À l’athéisme, au gauchisme ou au socialisme depuis un siècle, nous devons plutôt la « déconstruction » ou la dissolution de nos sociétés, qui ont inversé leurs repères anthropologiques et spirituels. D’où leur naufrage dans un progressisme, un relativisme et un multiculturalisme suicidaires qui nous plongent dans l’obscurantisme et la barbarie, avec une rage non dissimulée envers les valeurs et le patrimoine chrétiens. (Voir Le vrai choc des civilisations)
Bien sûr, il y a les athées honnêtes et même admirables. Ils ne reconnaissent aucun dieu ni aucune religion ; c’est leur droit. Ils sont plutôt agnostiques : Dieu ? Connais pas ! Mais ceux-là respectent les autres opinions et religions — si du moins elles sont respectables. Ces athées, ou plutôt agnostiques, peuvent être porteurs d’authentiques valeurs humaines, voire évangéliques, jusqu’à s’engager pour des causes humanitaires ou patriotiques, même jusqu’au péril de leur vie. Ceux-là méritent notre entier respect et soutient.
Il est inexact de prétendre que « si Dieu n’existe pas, tout est permis ». Certes, cela est malheureusement vrai pour beaucoup d’athées sans foi ni loi. Ceci n’empêche que l’athée peut avoir une authentique éthique. (Par exemple le philosophe André Compte-Sponville et son L’Esprit de l’athéisme – Introduction à une spiritualité sans Dieu + son Petit traité des grandes vertus.)
Mais que penser de l’athéisme militant, agressif ou « laïciste » !? Il est né en France, avec ses Lumières (bien sombres, même si elles sont déistes), sa Révolution de 1789, plongeant dans sa Terreur et ses massacres (1792), et son génocide vendéen (toujours non reconnu et sans repentance de la France). Cet athéisme a fait de nombreux ‘petits’ : Lénine et Staline, Mao et Pol Pot, Castro, le Che, Sékou Touré… , tous des enfants de la Révolution française.
« L’humanisme qui exclut Dieu est un humanisme inhumain. » (Benoît XVI)
« Depuis 3 siècles, on s’est efforcé de tuer Dieu dans l’esprit de l’homme. Mais tout ce qu’on a réussi à tuer, c’est l’homme lui-même. » (attribué à André Malraux, humaniste agnostique, écrivain, ministre français, 20e s.)
Cet athéisme est virulent et fanatique. Il se nourrit de la haine de Dieu (« mort de Dieu »), sans autre raison qu’il n’existe pas. (Bravo pour la démonstration !)
Voyez comment aujourd’hui le prétendu antifascisme athée devient fasciste et totalitaire (Antifas et Black Blok en tête). Pas dogmatique ni fasciste, l’athéisme !? Vraiment ?
« Un jour viendra où les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes antifascistes » (Winston Churchill).
« Le socialisme (ou la gauche) est l’antichambre du fascisme » (Léo Ferré)
Curieusement, concernant les autres religions (en premier l’islam), les athées professionnels regardent toujours… le christianisme — surtout l’Église, qui demeure pour eux la « bête immonde », l’archétype de tous les intégrismes religieux. Voyez l’amalgame récurent entre le radicalisme islamique et l’intégrisme catholique ! (Lequel tue le plus à votre avis ?) Tout cela n’est que normal pour ce genre d’athée. Car dans la dogmatique athée et révolutionnaire, l’ennemi à abattre, ou « le camp du mal », c’est l’ancien monde judéo-chrétien, celui des ‘Blancs-racistes-esclavagistes-hétéros, et cathos’. C’est aussi « l’extrême droite fasciste » (Où ça ? Combien de morts ?). Là, tous les coups sont permis : mensonge, calomnie, désinformation, injures, diabolisation, harcèlement (judiciaire d’abord), menaces, violence sous toutes ses formes… Bref : C’est la haine ou guerre sacrée contre « le mal », qui s’octroie tous les droits, jusqu’à l’extrême violence.
Ce prétendu « camp du bien » se revendique de tous les ‘parias’ de la terre. Il réalise l’alliance sacrée et « intersectionnelle » (ou « inclusive ») des ‘minorités opprimées’, « racisées » (Black Lives Matter, cryptocommuniste), avec les ‘minorités sexuelles’ (homos et transgenres…) qui réclament tous leurs droits sur le mariage, l’éducation, la procréation, l’avortement. Et bien-sûr les ‘minorités’ croyantes – en tête la religion de Mahomet, que la bien-pensance fait passer pour la plus persécutée dans le monde (sic).
Rien de dogmatique dans cette mouvance manichéenne, athée, socialo-gauchiste, et islamo-gauchiste ?
« Si la foi sincère peut soulever des montagnes, en revanche la foi idéologique détruit tout sur son passage, à commencer par l’esprit de ses adeptes. » (Hélios d’Alexandrie)
DONC…
L’ATHÉISME, compagnon du socialisme, fut loin d’être émancipateur de notre monde. Au contraire, il finit par le détruire. Ce qu’analyse magistralement le cardinal de Lubac, s.j, dans Le drame de l’humanisme athée. (Excellente synthèse ici)
« L’athéisme… engendre les tyrannies et les crimes collectifs qui se traduisent par le feu et la sang. (…) Nous devons nous attendre à un longue suite de démolitions, de ruines, de bouleversements. » (source)
Pour l’idéologie athée, le CHRISTIANISME (l’Église) serait LA principale religion dogmatique et meurtrière, auquel on attribue les pires persécutions et tueries de l’historique. (Réponse dans Les « crimes » de l’Église)
L’ATHÉISME, lui, serait la pensée libératrice de ce monothéisme meurtrier.
Mais notre glorieux 20e siècle a amplement démontré que c’est le christianisme qui y fut abominablement persécuté par l’athéisme, véritable machine totalitaire et meurtrière contre l’Homme et la liberté.
Cet athéisme accoucha d’une lignée de dictateurs sanguinaires, d’abord communistes, mais aussi nazis (« national-socialism »). Et il fut fanatiquement dogmatique, jusqu’à anéantir toute réflexion et toute opinion divergente, et tous ses opposants, ainsi que tous les fondements de la société traditionnelle (famille, droit naturel, etc.)
Et l’on découvre ici d’étranges connivences entre l’islam et les nazis pendant la seconde guerre mondiale. Et cela continue aujourd’hui sous les bons hospices de l’Union Européenne, d’une façon autrement plus feutrée (ici et ici).
Qu’on me dise ce que nous devons à l’athéisme. De fait, la plupart des athées (pas tous, car certains font exception et méritent notre respect) raisonnent à coup de marteau contre le christianisme et ses valeurs. Dans son antichristianisme, l’athéisme est capable d’affirmer tout et son contraire – mais surtout son contraire. Au point de culminer dans une pseudo religion gauchiste, et islamo-gauchiste, par essence opposée aux valeurs humanistes d’origine chrétienne.
Difficile de nier ici les fruits de la franc-maçonnerie. (Voir Église VS franc-maçonnerie) Et que dire de l’extrême gauche et ses Antifas aujourd’hui, qui ressemblent étrangement aux S.A. nazis dans leur noirceur et leur ultra violence ?
Comment alors s’étonner du déchaînement de vandalisme, de blasphèmes, de profanations et de destructions (incendies d’églises) dont sont victimes chaque jour nos symboles chrétiens en Occident (cet Occident devenu païen), et ceci dans le silence assourdissant des autorités en place et des médias officiels !? (Voir le site Christianophobie)
Qu’on le veuille ou non, le CHRISTIANISME, lui, s’est bâti sur l’Évangile, donc l’amour, mais aussi la raison. Ses torts ou dérapages au long de son histoire furent toujours dus à la bêtise ou à la faute de ses membres, et toujours contraires à ses principes profonds. (Voir Les « crimes » de l’Église) Et si l’Église a connu des défaillances, voire des trahisons, elle en a toujours fait repentance. Voyons-nous cela dans les autres religions ou systèmes athées ?
Grâce à sa boussole ou sa conscience (la Parole de Dieu + sa sainte Tradition + l’Esprit Saint), l’Église a toujours pu se corriger et évoluer sur le chemin de l’humanisme, dans la recherche de la justice, de la vérité, et de l’amour évangéliques. De surcroît, elle porte un message qui la condamne d’abord elle-même si elle n’y est pas fidèle.
En définitive l’athéisme se construit en opposition au christianisme et sa culture humaniste et spirituelle. Ses fruits ne sont que trop visibles dans nos sociétés post-modernes et progressistes, qui pratiquent la destruction suicidaire de leurs valeurs traditionnelles, de leur culture ou identité propre, de leur spiritualité. Et comme la nature a horreur du vide, ils creusent le lit de la barbarie et de l’islam.