Citations de la bible

Voici trois textes bibliques majeurs qui nous éclairent sur la science et la foi. Avec quelques explications. 

 

Psaumes 19,2… : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, le firmament proclame l’œuvre de ses mains. »   (Cf. Ps 104 et autres, louanges au Créateur par sa création)

 

Sagesse 13,1…9 : « Insensés sont les hommes qui en sont venus à ignorer Dieu : à partir des biens visibles, ils n’ont pas été capables de connaître Celui-qui-est. En considérant ses œuvres, ils n’ont pas reconnu l’Artisan. (…) Car la grandeur et la beauté des créatures font, par analogie, découvrir leur Créateur. Et pourtant, ces hommes ne méritent qu’un blâme léger ; car ils ne s’égarent peut-être qu’en cherchant Dieu avec le désir de le trouver : ils poursuivent leur recherche en étant plongés au milieu de ses œuvres, et ils se laissent prendre aux apparences, car ce qui s’offre à leurs yeux est si beau ! Mais encore une fois, ils ne sont pas excusables. S’ils sont devenus assez savants pour pouvoir scruter le monde, comment n’en ont-ils pas découvert plus tôt Celui qui en est le Maître ? »

 

Romains 1,20 : « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété des hommes qui tiennent la vérité prisonnière. Car ce que l’on peut connaître de Dieu est évident pour eux, puisque Dieu le leur a manifesté. Depuis la création du monde, ses perfections invisibles, son éternelle puissance et sa divinité se laissent voir à l’intelligence dans ses œuvres. Ils sont donc inexcusables puisque, connaissant Dieu, ils ne lui ont pas rendu gloire… »

 

À bien comprendre :

La Bible et la tradition judéo-chrétienne professent clairement que la création révèle le Créateur comme l’œuvre révèle son auteur.

Sont donc déclarés « insensés » ceux qui refusent de reconnaître Dieu dans ses œuvres, s’attirant ainsi sa « colère ».

Ce jugement paraît incompréhensible aujourd’hui. Comment tous les incroyants actuels seraient-ils objets de la « colère » de Dieu !? L’incroyance aujourd’hui est-elle sans excuse, ou un si grave péché ? Surtout que bien des incroyants le sont pour des raisons compréhensibles, à savoir l’influence du rationalisme ou du scientisme qui évacuent toute question sur Dieu ; ou en raison du Mal et des multiples scandales qui ravagent le monde (et l’Église) (voir Le MAL : la mort de Dieu ?) De plus, nous connaissons beaucoup d’incroyants qui sont sincères, honnêtes, et dignes d’éloges.

Peut-on donc condamner les incroyants pour leur incroyance ?

Pas vraiment selon nous. Nous pouvons comprendre ici que les textes bibliques ne condamnent pas tant l’incroyance que le REFUS obstiné de chercher la vérité et de se poser les questions sur le sens de la vie (notre vie !), de l’Univers, de leur origine, et surtout de leur finalité. Ce sont d’abord les idéologies matérialistes et rationalistes qui sont visées, mais aussi le refus de toute lumière intérieure. (Dieu seul peut ici en juger, jamais nous !)

Quand la Bible fait allusion à la grandeur et la beauté des créatures, qui manifestent Dieu, « ses perfections invisibles, son éternelle puissance et sa divinité », comment ne pas y voir une claire concordance avec ce que la science découvre de l’Univers : son ‘réglage fin’, son immensité dans le temps et l’espace, et sa prodigieuse programmation de la vie ?

Personne n’est obligé de croire en Dieu. Mais n’avons-nous pas un devoir de chercher la vérité, et ceci à partir de tout ce qui nous interpelle dans l’Univers et ses merveilles, les grandes énigmes de la science, la réflexion rationnelle, la spiritualité, ses témoins et ses prodiges (miracles), et jusque dans le tréfonds de notre âme ? (Notre site se consacre à répondre à ces questions.)

Certes, nous sommes toujours libres de refuser cette ouverture au questionnement et à la vérité, ou de décréter qu’aucune vérité n’existe. Mais cela devient alors un CHOIX, voire un REFUS de la lumière. (Voir Les raisons de L’INCROYANCE)

« La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie. » (Jean 1,5). Les conséquences du refus de la lumière sont tellement évidentes dans les ténèbres de notre monde ravagé par ses innombrables malheurs, jusque dans nos familles et nos vies. La « colère » de Dieu peut être alors comprise comme la douloureuse déchirure d’un père profondément attaché à son enfant en perdition.

Contactez nous