LA FÊTE DE NOËL est de plus en plus contestée aujourd’hui.
— NOËL est contesté dans l’Occident païen des libre-penseurs et des athées qui veulent effacer nos racines chrétiennes au nom d’un laïcisme antichrétien. Ou/et sous la pression des adeptes de la religion mahométane qui veulent imposer leur ‘civilisation’ dans notre Occident post-chrétien.
— NOËL est aussi contesté dans les milieux évangéliques, qui accusent la tradition de Noël d’être une fête païenne et commerciale, dont la date du 25 décembre serait fausse.
Réponses
1/ Reconnaissons que la fête chrétienne de Noël est aujourd’hui souvent dénaturée dans les festivités païennes et commerciales. Mais faut-il jeter le bébé avec l’eau du bain ? (Oui, le bébé…) Doit-on refuser la fête chrétienne telle que célébrée depuis plus de 1700 ans (!) dans des sociétés chrétiennes, non matérialistes et non commerciales comme aujourd’hui ? Sans jouets en plastique ni père Noël.
2/ La fête de Noël est bien d’origine CHRÉTIENNE — et non païenne !
>> La thèse classique est celle du 25 décembre choisi par les chrétiens du 4e siècle pour greffer Noël sur les fêtes païennes célébrées au cours du solstice d’hiver (21 ou 25 déc.), fêtes des saturnales ou fêtes de la « renaissance du Soleil invaincu ». Dans ce cas, le Noël chrétien serait l’appropriation ou la christianisation de la culture païenne par la célébration de la naissance du Sauveur, vrai Soleil de l’univers, Soleil levant qui vient nous visiter (Lc 1,78). En quoi cela devrait-il invalider la fête de Noël ?
>> Mais aujourd’hui, des études approfondies sur les débuts du christianisme convergent sur la DATE RÉELLE du 25 décembre, et que celle-ci était très vraisemblablement célébrée depuis les temps apostoliques durant la fête juive Hanouccah, fête des Lumières (du 23 déc. au 6 janvier ; voir ici). En tout cas, la fête de Noël est clairement attestée au début du 3e siècle, donc sûrement célébrée auparavant.
>> La date du 25 décembre peut être confirmée par la chronologie basée sur l’évangile de Luc (Lc 1,26, visite de l’ange à Marie). Le 6e mois est celui de mars selon le calendrier juif, qui permet de dater, 9 mois plus tard, la naissance du Sauveur en décembre. Mais le « 6e mois » est aussi celui de la gestation de Jean-Baptiste. D’où la concordance des dates : naissance de Jean-Baptiste le 24 juin, au solstice d’été, donc juste 6 mois avant naissance du Christ au solstice d’hiver. (cf. ici)
Et qu’on ne nous dise pas que le mois de décembre est trop froid pour que les bergers paissent leurs troupeaux en cette saison. Le climat y est généralement doux. (Sauf environ tous les 6 ans, où il peut neiger.) Quant au sapin de Noël, celui-ci n’appartient pas qu’au paganisme : il est le symbole de la vie au cœur de l’hivers septentrional, valable aussi pour les chrétiens.
>> Dès lors, la fête de Noël NE SERAIT PAS d’origine païenne ! Les chrétiens n’ont pas greffé leur Noël sur la fête païenne des saturnales du 25 décembre. La fête existait déjà dans le monde judéo-chrétien. Ce sont plutôt les empereurs romains Aurélien (274) et Julien l’apostat (vers 360) qui voulurent supplanter la fête chrétienne par les fêtes païennes du Soleil. (Voir ici et ici)
>> LES ÉTUDES HISTORIQUES — dates et personnages historiques, textes anciens, coutumes juives et chrétiennes des origines, prophéties et astronomie, etc. — convergent dans un faisceau de preuves vers ce constat :
De tout cela, il ressort que Jésus serait bien né un 25 décembre (ou alentours). Sa naissance a été célébrée dès les temps apostoliques suivant les fêtes juives des Lumières (Hanouccah). En sorte que Noël serait bien d’origine chrétienne, et non païenne.
Ici encore se vérifie l’adage qu’un peu d’histoire éloigne du christianisme, mais beaucoup d’histoire en rapproche.
Conclusion
>> La querelle du Noël chrétien peut sembler anecdotique pour beaucoup, mêmes chrétiens. Bien-sûr, la fête de Noël — dont sa date — ne sont pas essentiels à notre foi chrétienne.
>> Mais les vérités historiques du christianisme doivent être défendues. Nous devons justifier et défendre les racines historiques de notre foi chrétienne contre la démolition antichrétienne qui veut réduire le christianisme à un mythe obscurantiste.
Nous devons défendre nos grandes ICÔNES chrétiennes attaquées par le nihilisme matérialiste, anticlérical, ou islamique. Noël proclame la venue du Sauveur, qui se fait chair dans la plus douce et humble condition d’un bébé livré aux humains (né sur la paille !). Dieu intervient en personne dans notre humanité sans s’imposer, sans aucune menace, sans aucune contrainte, sans gloire ni puissance. Le Dieu-Amour se livre dans la plus grande dépendance, la plus grande pauvreté et simplicité. Il offre sa vie et sa paix à tous les hommes de bonne volonté : « Paix aux hommes, ses bien-aimés… » (Lc 2,14)
Noël et sa crèche, c’est l’icône du Dieu Amour qui se livre à nous dans la totale douceur et dépendance d’un bébé ! Et entouré des plus pauvres, les bergers de la campagne. Et sans doute de la douce présence des animaux. (Les écolos seront ravis…) Une des plus belles icônes de l’amour et de la paix au creux de notre humanité et de nos misères. Rejeter Noël, c’est désincarner notre foi chrétienne, qui perdrait la plus emblématique de ses icônes et de ses fêtes. Faut-il que notre foi perde ainsi ses couleurs, sa lumière, sa chaleur !?
« Noël nous renvoie aux racines qui ont forgé notre histoire, aux valeurs héritées de 2000 ans d’influence chrétienne. 2000 ans qui ont façonné notre culture, notre identité, notre patrimoine, nos traditions, nos codes sociaux. Alors oui, nous avons le devoir de défendre cet héritage plus que jamais au moment où la barbarie islamiste nous a déclaré une guerre implacable. Une guerre pour détruire notre civilisation. Nous gagnerons cette guerre si nous savons être fidèles à ces valeurs, à ce patrimoine, à cet héritage. » (Éric Ciotti, député et président du conseil général des Alpes-Maritimes – France ; source)
NOËL est un trésor culturel chrétien et humaniste de près de 2000 ans. Vouloir supprimer le Noël chrétien, c’est laisser la place au matérialisme consumériste, au paganisme… et à la barbarie islamique. Noël est pour tous les hommes, ainsi que le proclame le chant angélique de la nuit de Noël : « Gloire à Dieu… et paix sur terre à ses bien-aimés ! » (Lc 2,14)
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