Ce qui nous UNIT

Les DIVISIONS entre nos églises ou confessions chrétiennes contredisent la foi qui devrait nous rassembler comme CHRÉTIENS.

« Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse. » Les critiques réciproques, où l’on se diabolise mutuellement, font effectivement plus de bruit – et de mal — que les liens fraternels qui nous rassemblent par-dessus tout.

Voyons d’abord ce qui nous UNIT comme CHRÉTIENS.

Jésus lui-même nous y invite. Son apôtre Jean lui rapporta un jour : « Maître, nous avons vu quelqu’un chasser les démons en ton nom, et nous avons voulu l’en empêcher, car il n’est pas avec nous pour te suivre. »

Jésus répondit : « Ne l’empêchez pas : celui qui n’est pas contre nous est pour nous. » (Lc 9,49-50)

 

Le bon sens et l’esprit évangélique regardent avant tout ce qui nous définit comme CHRÉTIENS. Malheureusement, ce n’est pas le cas quand on se regarde en « frères séparés » — et même plus ennemis que frères. Pour les uns, l’Église catholique est déclarée morte, idolâtre, voire satanique ; et pour bien des catholiques, les autres églises sont vite classées dans les sectes.

Pourtant, nous sommes ensemble CHRÉTIENS !  Car :

1. Nous sommes fondés sur la foi « apostolique » des premiers apôtres, des premiers siècles, celle des ‘pères’ de l’Église reconnus dans la plupart des églises. Cette foi est formulée et proclamée dans les deux Credos : le ‘symbole’ des apôtres, et le ‘symbole’ de Nicée-Constantinople. (voir ici)

Credo = « Je crois ». Ces deux Credos sont dits ‘symboles’ de la foi dans le sens où un symbole signifie, en grec, un signe de ralliement (deux tessons de poterie qui s’ajustent, prouvant leur même origine) ; ici, il s’agit d’une profession de foi commune.

Ces deux Credo sont professés par tous les chrétiens (en principe…).

Mais avec nos frères séparés, le « Je crois en l’Église une, sainte, catholique et apostolique » devient : « Je crois en l’Église une, sainte, universelle et apostolique ». On comprend aisément pourquoi le « catholique » devient « universel » chez eux. Certes, ‘catholique’ signifie en grec ‘universel’ ; mais il est maintenant conjoint à l’Église catholique romaine et au Vatican.

Cependant, beaucoup de nos frères chrétiens ‘séparés’ ont suffisamment de bon sens évangélique pour reconnaître que l’Église universelle rassemble tous les chrétiens — y compris catholiques — qui sont réellement disciples du Christ, « nés de nouveau » en Lui.

Retenons ici que l’ensemble des chrétiens et des églises dites ‘chrétiennes’ professent le(s) même(s) Credo(s).

Néanmoins, certains refusent le Credo de Nicée-Constantinople (325-381), qui affirme clairement la divinité du Christ – donc la sainte Trinité. Ceux-là ne sont donc PAS CHRÉTIENS.

2. Nous reconnaissons tous la BIBLE, ou les saintes Écritures, comme norme de la foi. Sauf que la place de la Bible, et notre lecture ou interprétation de celle-ci, varient selon l’Église catholique et les églises issues de la Réforme. (voir Chrétiens : ce qui nous sépare) 

3. Nous partageons l’essentiel des commandements évangéliques qui reposent sur les évangiles et la grande tradition chrétienne, et qui impliquent évidemment la ‘nouvelle naissance’, si chère à nos frères pentecôtistes. 

 

Sur tout cela, voir nos articles suivants

 

 

 

 

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