Vraiment DIEU ?

La DIVINITÉ du Christ est, avec sa RÉSURRECTION, le socle de la foi chrétienne. Celle-ci repose tout entière sur ces deux proclamations de foi (ou dogmes). Si la résurrection du Christ semble facile à nier pour beaucoup (voir art. précédent), sa divinité semble encore plus facile à nier !

Or, si on se réfère aux saintes Écritures, c’est juste l’inverse : la divinité du Christ s’impose ! Et pas seulement dans les Écritures…

Des objections faciles : « Si Jésus est Fils de Dieu, il n’est donc pas Dieu lui-même. » (ou d’autres passages : voir Les versets qui semblent contredireCela conduisit à la terrible crise arienne du 4e s. qui divisa la chrétienté. Certains prétendent que Jésus fut divinisé par les premiers chrétiens à l’instar de la mythologie païenne. Pour d’autres, c’est l’apôtre Paul, ou même l’empereur Constantin, pour asseoir son pouvoir impérial et mettre fin à la crise arienne.

Beaucoup de chrétiens, ignorants de leur foi, ne saisissent pas l’enjeu de cette question : « Si Jésus Christ n’est pas Dieu, qu’est-ce que cela change dans votre foi ? » (Posez la question, et vous verrez…) De fait, si Christ n’est pas Dieu avec et en son Père éternel, c’est toute la foi chrétienne, partagée par toutes les confessions chrétiennes, qui s’écroule :

>> Si Jésus Christ n’est pas DIEU, il n’y a plus de véritable INTERMÉDIAIRE entre Dieu et l’homme (1 Tim 2,5). Seul le Christ-Dieu est le PONT (pontifex) qui franchit l’abîme entre Dieu et sa création (l’humanité) : il est DIEU (le Fils unique et éternel de son Père), et il est HOMME par son incarnation.

>> Si Jésus Christ n’est pas DIEU, il n’y a plus d’INCARNATION (Dieu-fait-chair, Dieu-parmi-nous, Emmanuel). Ce n’est donc plus Dieu lui-même qui a plongé dans notre humanité, notre misère et notre mort. Jésus ne serait qu’un avatar-ambassadeur de Dieu pour faire le « boulot »…

>> Si Jésus Christ n’est pas DIEU, il n’y a plus d’ALLIANCE nuptiale (épousailles) entre Dieu et l’homme, laquelle se réalise en la personne divine du Christ. (Cf. les paraboles où un roi marie son fils : Mt 22,2, etc.) Quand le Christ dit « Je demeure en vous » (Jn 6,56 ou 15,4), ce serait impossible s’il n’était qu’une créature.

>> Si Jésus Christ n’est pas DIEU, la TRINITÉ disparaît. (Certes, beaucoup n’y verront que du feu.) Celle-ci est pourtant la quintessence de la révélation du Dieu-amour.  (Voir ci-après La TRINITÉ : plagiat des triades païennes ?)

 

Nous allons voir ici comment il est IMPOSSIBLE de lire les évangiles (surtout celui de Jean) et le reste du Nouveau Testament, sans reconnaître la DIVINITÉ du Christ. Et IMPOSSIBLE aussi de comprendre le christianisme sans la DIVINITÉ du Christ. 

Certes, jamais Jésus n’a pas dit « JE SUIS DIEU ». Ç’eût été blasphématoire et suicidaire dans le judaïsme, qui était le plus strict monothéisme de l’époque. On imagine d’autant plus mal un obscur charpentier sortant du bled de Nazareth dire une telle énormité. Et ce n’est pas non plus l’apôtre Paul, issu du judaïsme le plus intransigeant et premier persécuteur des chrétiens, qui aurait déliré jusqu’à diviniser le Christ à la mode des païens.

Jésus ne pouvait en aucun cas dire « Je suis Dieu », car il n’y a qu’un seul et unique Dieu : son Père éternel. Mais il n’a cessé de nous dévoiler qu’IL EST DIEU EN SON PÈRE.

>> Le Christ s’attribue et incarne en exclusivité ce qui est propre à l’Éternel :

« Je suis la Lumière du monde » (Jn 8,12 ; voir Is 60,19 & Mi 7,8 ; Ps 4,7 ; 27,1 ; Lc 1,78s, etc.) — « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6) — « Je suis le pain de vie… le pain vivant descendu du Ciel » (Jn 6,48-51) — « Je suis le bon pasteur » (Jn 10,11 ; voir Éz 34,11s). « Je suis la résurrection » (Jn 11,25 ; cf. Éz 36,12s).

Enfin, il édicte en son propre nom la Loi divine : « Il a été dit aux anciens… Moi je vous dis… » (Mt 5,21 etc.)

>> Le Christ se dit d’origine divine :

« Avant qu’Abraham fut, je SUIS » (Jn 8,58 ; « Je SUIS est le Nom divin en Exode 3,14) — « Qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14,9) — « Le Père et moi, nous sommes UN » (Jn 10,30). — « Je suis descendu du Ciel. » (Jn 6,38s) — « C’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. » (Jn 8,42)

Jésus détient le pouvoir de Dieu et exerce sa puissance en son propre nom.

Il pardonne lui-même les péchés, ce qui ne revient qu’à Dieu seul.

Il guérit toutes les maladies et des foules de malades

Il commande aux esprits mauvais, et aux morts.

Il maîtrise la création et les éléments déchaînés (cf. Ps 65,8)

Il marche sur l’eau (Mt 14 ; voir Ps 77,20) et multiplie les pains (Mc 6 & 8 ; Jn 6) ou transforme l’eau en vin (Jn 2).

Tout cela est sans équivalent, même dans l’ancienne Alliance, où certes, certains miracles prophétiques anticipèrent ceux du Christ. D’où l’étonnement de tous : « Qui est cet homme, pour que même le vent et les flots lui obéissent ? » (Mc 4,41).

>> Le Christ accepte tous les honneurs dus à Dieu, jusqu’à la confession de foi de l’apôtre Thomas : « Mon Seigneur et mon DIEU » (Jn 20,28). Si Jésus n’était pas vraiment Dieu, cette déclaration eût été un blasphème. Mais Jésus l’accepte sans rien reprocher à Thomas, et Jean la rapporte comme une proclamation de foi sans équivoque possible (voir ici).

Notons qu’ensuite, dans tout le Nouveau Testament, le titre de SEIGNEUR est attribué autant à Dieu qu’à Jésus-Christ, « qui est Seigneur de tous » (Act 10,36).

>> Le Christ revendique l’absolue priorité : « Qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi » (Mt 10,37). Ces paroles sont sans précédent ; aucun prophète n’a osé parler ainsi. Et pour cause : seul Dieu, source de toute vie, peut demander d’être le Premier en nous. Comme Source de tout salut.

>> Finalement, Jésus se déclare l’ÉGAL de son Père éternel. Jean l’affirme explicitement dans son évangile : « Il appelait Dieu son propre Père (Abba, ‘papa’), se faisant lui-même l’ÉGAL de Dieu » (Jn 5,18) ; appeler Dieu « mon papa » est proprement inouï et même scandaleux pour les juifs. D’où l’accusation de blasphème chez ses contradicteurs : « TU TE FAIS DIEU » (Jn 10,33). Ce qui aboutit à la déclaration magistrale du prologue de l’évangile de Jean : « Le Verbe ÉTAIT DIEU » (Jn 1,1), qui éclaire ainsi tout son évangile.

>> Enfin, Jésus est vraiment RESSUSCITÉ selon ce qu’il avait annoncé à de nombreuses reprises, confirmant ainsi son identité divine : « Je suis la résurrection » (Jn 11,25).  (Une fois encore, qui d’autre peut dire ça !?) Et qu’on ne nous dise pas que tout cela relève de la mystique ou de la légende. Car sa résurrection est l’hypothèse la plus crédible pour les historiens. (Voir Vraiment RESSUSCITÉ ?)

>> Les Saintes Écritures contiennent encore des dizaines d’occurrences sur la divinité du Christ, dont l’Ancien Testament dans ses prophéties. (Voir Les versets bibliques sur la divinité du Christ)

Des versets bibliques semblent toutefois CONTREDIRE la divinité du Christ. Ce sont eux que présentent les détracteurs de notre foi, dont les Témoins de Jéhovah. Ces versets ont une explication, qui rétablit sans peine la vérité sur la divinité du Christ. (Voir Les versets qui semblent contredire la divinité du Christ)

>> Le CREDO de Nicée-Constantinople (325-365) définit la divinité du Christ de la façon la plus radicale : « Il est Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu. Engendré, non pas créé, de même nature que le Père… »

Cette traduction française du Credo est cependant caduque. On devrait dire « de même ÊTRE que le Père » : consubstantialis en latin ; homo-ousios en grecCar être ‘de même nature que’ ne caractérise guère la génération divine et trinitaire, vu que n’importe quel enfant est également de même nature que ses parents.

>> Pour les chrétiens, il serait difficilement compréhensible que l’Éternel laissât s’égarer son Église depuis 2000 ans (!) sur ce point central de la foi et de l’adoration véritables.

>> De plus, ses ‘œuvres’ et ses MIRACLES attestent la divinité du Christ (cf. Jn 14,11 ; 20,30 ; 21,25). Innombrables sont les merveilles dont il est la source ou l’objet, beaucoup étant accréditées par la science : guérisons et miracles en tout genre au nom de Jésus, apparitions (y compris à beaucoup de musulmans), Linceul de Turin, miracles eucharistiques, etc. (Voir Ces MIRACLES)

3 options :

1. Soit Jésus Christ est une fabrication légendaire des premiers chrétiens. 

2. Soit Jésus Christ est un fou-mégalo et un imposteur.

3. Soit alors il est vraiment DIEU comme il le dit et le manifeste dans les évangiles.

>> Or Jésus Christ N’EST PAS une fabrication légendaire des premiers chrétiens, ainsi que l’ont démontré les analyses historico-critiques. (Voir questions précédentes)

>> On imagine mal un imposteur être plein de sagesse et d’amour, et faire des tas de miracles, accomplir les prophéties, et surtout mourir sur une croix !

>> Reste alors que Jésus Christ est VRAIMENT ce qu’il déclare : DIEU avec et en son Père éternel. (Pour mieux comprendre, voir La TRINITÉ : plagiat des triades païennes ?)

La DIVINITÉ du Christ est au cœur de toute la foi chrétienne. C’est Lui qui est le « bon Berger », le Sauveur qui nous introduit dans le vrai-Dieu-Amour et sa vie éternelle.

C’est Lui qui était prêché dès la première évangélisation. Tout le Nouveau Testament en est la preuve. De plus, son Linceul, ses miracles et les autres merveilles opérées en son Nom jusqu’à nos jours attestent sa divinité, avec le verdict de la science.

Mais c’est aussi ce Fils éternel de Dieu, fait chair parmi nous, dans sa passion et sa résurrection, qui est la pierre d’achoppement’ pour ceux qui le rejettent.

Soyons clair : ceux qui nient la divinité du Christ NE SONT PAS ou PLUS CHRÉTIENS (tels les Témoins de Jéhovah). C’est l’apôtre Paul lui-même qui nous le dit, lui qui ne cesse d’affirmer la divinité du Christ : « Si quelqu’un vous annonce un évangile différent que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème » (Galates 1,6…).

 

 

 

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