La Bible est-elle FALSIFIÉE ?

Beaucoup estiment que la Bible est un tissu de LÉGENDES ou un conte de fée. Les vieux démons rationalistes du 18e s. sont toujours à l’œuvre, et proclament la démythologisation de la Bible par l’histoire, l’archéologie, et la critique textuelle.

Et voilà aussi l’islam qui s’invite dans le débat, qui prétend que la Bible et surtout « l’évangile » auraient été falsifiés par les chrétiens.

Nous allons ici encore constater qu’un peu de sciences archéologiques et bibliques éloigne de la Bible ; mais que beaucoup de ces sciences en rapproche. Et la confirme !

La Bible est-elle crédible ?

>> Un grand RETOURNEMENT s’est opéré depuis plus d’un siècle. On attendait la  démythologisation de la Bible, mais c’est plutôt l’inverse qui advint : les découvertes historiques et archéologiques confirmèrent plutôt les récits bibliques, et cela continue encore aujourd’hui. (voir par ex. ici ou ici) L’histoire du peuple hébreu et des premiers chrétiens se dévoile chaque jour davantage en Terre sainte et au Moyen Orient.

Mais ce sont surtout les récits évangéliques et l’ensemble du Nouveau Testament qui, eux, s’avèrent d’une fiabilité historique exceptionnelle.

« (Dans les évangiles) toutes les indications politiques, administratives, culturelles, météorologiques, dont on a souvent dit qu’elles étaient plus ou moins fantaisistes, se révèlent parfaitement exactes à mesure que la science progresse. Les unes après les autres se retrouvent corroborées par l’archéologie. » (Catholix reloaded. Essai sur la vérité du christianisme, p. 83)

Deux très anciens codex de la Bible (ici), et des dizaines de milliers de fragments des évangiles (en grec et en langues sémitiques) sont maintenant découverts et authentifiés comme très proches de leur source historique. Ce qui est unique en comparaison des autres manuscrits antiques connus (de César, de Pline, de Suétone, etc.), qui sont en très petit nombre, et sont des copies beaucoup plus tardives (moyen-âge), donc possiblement altérées. (Voir par ex. ici)

>> Il est maintenant prouvé, surtout depuis les études de J. Carmignac (ici), que les évangiles synoptiques étaient écrits à l’origine en hébreu et non en grec, ce qui les rapproche considérablement des événements historiques qu’ils relatent.

>> Les manuscrits fondateurs du christianisme s’avèrent d’une FIABILITÉ UNIQUE aux yeux des historiens : autant par leur quantité (des dizaines de milliers de fragments) que par leur qualité ‘fraicheur’ (proximité de leur source : moins d’un siècle).

Ceci est dû au christianisme lui-même, qui s’est répandu par la seule prédication et l’annonce de la Bonne Nouvelle, sans autres armes ni combats.

Ses écrits furent si abondants et diffusés dans le monde de l’époque que nous en avons recueilli une énorme quantité. Ceci malgré les vicissitudes de deux millénaires, avec les pertes et les destructions inévitables. Les écrits (fragments) découverts constituent une énorme collection qui permet de reconstituer le Nouveau Testament, les Évangiles d’abord, et de les confirmer comme les textes les plus certifiés en comparaison de tous les autres écrits antiques connus à ce jour.

La découverte des manuscrits de la Mer Morte (Qumran, 1947) fut la confirmation majeure de la parfaite conservation et transmission des plus anciens écrits de la Bible jusqu’à nos jours. Elle livra aux historiens des manuscrits parfois complets (rouleau d’Isaïe) remontant à plus de deux siècles avant JC. 

Aucune modification ou falsification n’a pu ainsi être constatée dans la multitude des manuscrits évangéliques. Tous les manuscrits retrouvés sont parfaitement concordants entre eux, excepté quelques menues variantes ou erreurs de copie dans l’un ou l’autre manuscrit.

« La comparaison entre les différentes sources nous donne une différence de texte de 0,5 % ! Les ‘erreurs’ sont là aussi insignifiantes. » (source)

Les manuscrits du Nouveau Testament sont donc dignes de foi (vidéo).

Ceci réduit à néant le dogme islamique des prétendues ‘écritures falsifiées’.

 

Le Nouveau Testament n’a pas été corrompu

https://1000raisonsdecroire.mariedenazareth.com/le-nouveau-testament-na-pas-ete-corrompu

NON, les chrétiens n’ont ni trafiqué ni retouché les écrits évangéliques. Les évangiles sont, aux yeux des historiens, des témoignages de première main, sans correction ni gommage, ni tendance à enjoliver les faits, ou à imiter les récits mythologiques qui prévalaient à l’époque. (vidéoici)

On imagine aisément comment l’apôtre Pierre, le premier des apôtres, aurait voulu et pu demander d’effacer son triple reniement lors du procès de Jésus. Mais NON : tous les manuscrits des évangiles sont unanimes sur ce point, sans gommage aucun. Idem pour les nombreux reproches de Jésus à ses apôtres, que ceux-ci auraient sans doute pu effacer ; mais là encore, les manuscrits sont unanimes.

« Si les premiers chrétiens avaient voulu inventer leur religion, ils n’auraient pas manqué de travailler le récit de ce moment (la résurrection), avec descente aux enfers, démons et revivification du corps. Or, dans les évangiles, personne ne voit le Christ ressusciter. Si la Résurrection en tant que telle n’est pas racontée, c’est qu’il n’y a pas eu de témoins et que Dieu ne l’a pas souhaité. Les récits recueillis par les évangélistes auprès des saintes femmes sont autant de fragments reflétant chacun une parcelle de la vérité des apparitions du Christ ressuscité. » (Source)

Sur cette question, voir aussi Des contradictions dans la Bible ?

Voir également cette vidéo (à partir de 24:20’)

CONCLUSION

­>> La Bible a VALIDÉ tous ses examens, même les plus critiques, et sous toutes les disciplines scientifiques (histoire, archéologie, exégèse, critique textuelle, etc.), lesquelles confirment ses racines historiques, surtout celles du Nouveau Testament et des évangiles, cœur de la foi chrétienne.

>> Le CHRISTIANISME s’est toujours prêté à l’analyse historico-critique de ses sources, assuré que la vérité divine devait être confirmée par l’histoire, et que la foi n’avait rien à craindre de la raison ou des sciences.

On peut donc conclure ici, d’après l’adage de L. Pasteur, que PEU de sciences historico-critiques et archéologiques éloigne de la Bible, alors que BEAUCOUP de ces sciences confirme la Bible.

 

Puisque l’ISLAM prétend que les chrétiens ont falsifié leurs écritures, nous pouvons remarquer ici que :

>> L’ISLAM, au contraire du christianisme, a toujours refusé les analyses historico-critiques de ses sources (coran, hadiths, etc.), prétextant que celles-ci étaient sacrées, donc ne pouvaient être soumises à la critique humaine.

>> Les textes FALSIFIÉS ne seraient-ils pas plutôt ceux du Coran ? Contrairement à la doxa islamique d’un Coran divin et littéralement dicté à Mahomet, de plus en plus d’études démontrent que le coran fut composé sur une période de deux siècles environ, avec plus de 50 auteurs différents, avec autant de variantes en conséquence, introduites par les califes voulant asseoir leur pouvoir. Cela est confirmé par les découvertes de plusieurs versions ou variantes du coran, et l’imposition d’un Coran unique sous Uthman, le 3e calife après Mahomet, qui fit rechercher et détruire tous les autres corans préexistants. (Voir notamment iciici et ici)

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