Le MYTHE de l’opposition science et foi

« Science et foi s’opposent. » Face à ce prétendu dogme qui opposerait le christianisme et la science, il faut rappeler que le christianisme (surtout catholique) a toujours conjugué FOI et RAISON. Il ‘épousa’ dès ses origines la rationalité grecque. Il cultiva ainsi la philosophie en son sein, ce qui permit l’éclosion des universités médiévales ainsi que des sciences modernes (16e s.). « La Science est un enfant de la pensée chrétienne. » (Herbert Butterfield, historien).

Sur cette question de la pseudo opposition science / christianisme, voir cet excellent résumé.  Ainsi que les citations des scientifiques sur la foi et la science. 1.2.1

Nous revenons sur ces mythes dans notre chapitre Les « crimes » de l’Église, avec en particuliers : L’affaire Galilée : l’Église contre la science ?

 

Comprenons ici que :

1/ Science et foi sont deux regards radicalement différents sur le monde, mais nullement opposés.

>> La SCIENCE étudie le monde matériel et mesurable selon un mode expérimental et mathématique. Personne ne discutera du bien-fondé des sciences et de leur efficacité dans notre monde. (Encore que cette efficacité peut être détournée à des fins criminelles.)

>> La SPIRITUALITÉ et la FOI, elles, se veulent lumière sur l’humanité : le sens de la vie, les origines et les fins de l’Homme, ses valeurs essentielles… tout cela n’est ni matériel, ni quantifiable, mais néanmoins essentiel pour guider l’homme dans sa vie et ses choix profonds. L’homme a plus besoin de sens à son existence que de science. Faute de cela, toutes les déviances sont possibles, jusqu’au suicide.

2/ L’Église catholique a toujours professé que la vérité est unique, donc que RAISON et RÉVÉLATION doivent marcher ensemble.

Le christianisme s’est bâti sur la conviction que le « Livre de la Création » (l’Univers, la Nature, avec la science qui les explore) et le « Livre de la Révélation » (Bible et foi) ne peuvent se contredire, car ils ont le même Auteur. « Dieu étant le Créateur de l’un comme de l’autre, il ne saurait y avoir de contradiction qu’apparente entre les deux. » (voir ici)

Saint Augustin l’enseignait déjà vers l’an 400 (!). Galilée lui-même affirmait, avec le cardinal Bellarmin, qu’il ne pouvait y avoir contradiction durable entre science et foi. S’il y eut des conflits entre les deux, ils étaient dus à des interprétations erronées des Écritures, ou à des conclusions hâtives de certains scientifiques. De fait, les conflits disparurent à mesure des progrès dans la compréhension des Écritures et dans l’évolution des sciences.

Ainsi la foi doit-elle marcher avec la raison, afin de promouvoir la Création et l’humanité. Elle n’est nullement opposée à la science. Elle n’altère donc en rien la rigueur rationnelle dans toutes les disciplines scientifiques, ainsi que l’ont toujours déclaré les scientifiques croyants. (Ce qui n’est pas le cas d’autres spiritualités ou religions.)

 

3/ La prétendue opposition entre la science et la foi est un vieux démon du 19e s. : le conflit entre SCIENTISME et FIDEÏSME 

 

>> Le SCIENTISME ou positivisme incarnait l’ambition de la science moderne en plein essor, qui se croyait toute-puissante, au point de renverser les croyances ou superstitions religieuses en prétendant résoudre toutes les questions et tous les besoins de l’humanité. Le positivisme revendiqua même d’être la « nouvelle religion » de l’humanité enfin devenue adulte. Son « grand prêtre » fut Auguste Comte« La science est une religion, l’homme devient son propre dieu » (Renan, 1880).

>> Le FIDÉISME lui était diamétralement opposé, prétendant que la seule vérité ne se trouvait que dans la Révélation et la Bible. Ce qui aboutissait au créationnisme, celui d’un dieu créant toutes ses créatures à coup de baguette magique – comme un magicien tire un lapin de son chapeau.

Le scientisme et l’évolutionnisme niaient carrément l’Homme dans sa dimension spirituelle et dans le Plan de Dieu. D’où l’antagonisme entre scientisme/positivisme et fidéisme/créationnisme. Mais celui-ci est maintenant largement dépassé et même condamné par l’Église catholique (concile Vatican 1, 1870). 

Malheureusement, un certain fondamentalisme ‘chrétien’ perdure dans quelques milieux anglo-saxons ou évangéliques. (En revanche, le fondamentalisme est consubstantiel à l’islam.)

Cette pseudo opposition entre SCIENCE et FOI est un virus idéologique toujours actif dans les esprits, qui entretient la Légende noire d’une Église soi-disant opposée à la science.

Parmi ces ‘mythes’ ressassés encore aujourd’hui, il y a celui de la Terre plate – qui n’est en fait qu’une légende noire forgée pour diaboliser le moyen-âge et l’Église. (Et pour attribuer cette ‘découverte’ à Galilée.) Tout cela est faux, car la sphéricité de la Terre était admise depuis l’antiquité grecque ! (Voir ici)

Il n’y a que les idéologues et leurs perroquets qui répètent que toute religion est obscurantiste et fanatique. — Toutes les religions, vraiment ? Une chose est sûre : dogmes et fanatisme ne sont pas l’apanage des religions. Car ni la ‘glorieuse’ Révolution française (avec sa Terreur, et son génocide vendéen…), ni ses rejetons athées, socialistes et totalitaires, ni les deux grandes guerres mondiales… ne sont le fait des religions. (Voir notre art. sur l’ATHÉISME)

Pour ce qui est du prétendu fanatisme de l’Église, voir notre chap. Les « crimes » de l’Église.

4/ La SCIENCE MODERNE est née au sein du christianisme, et grâce à lui.

« Quand on regarde les faits avec honnêteté, on constate que c’est le contraire qui est vrai : l’Église a non seulement permis l’épanouissement des sciences, mais elle a tout fait pour que les scientifiques puissent mener leurs expériences et leurs travaux. Mieux : beaucoup de savants furent des chrétiens fervents, parfois même des prêtres ou des moines. » (source)

« La Science est un enfant de la pensée chrétienne. » (Herbert Butterfield, historien)

« Le christianisme apporta les croyances indispensables à la science, ainsi que le climat moral qui favorisa son développement.» (Peter Hodgson, scientifique)

 

Il est maintenant démontré, dans l’histoire des grandes civilisations, que seul le petit peuple hébreux, si pauvre (des bédouins !), grâce à sa Révélation (Bible), a affirmé des vérités ignorées de tous, et qui sont maintenant totalement validées par la science. Le christianisme est donc fondé sur des vérités révélées et ignorées de toutes les grandes civilisations. À savoir par ex. que le Soleil et la Lune ne sont que des ‘luminaires’ matériels, et en rien des divinités ; que l’univers a été créé à partir de rien ; qu’il aura une fin… Etc. (Voir l’ouvrage Dieu, la science, les preuves, pp 327 et ss. ; ou voir par ex. sur Youtube, à partir de la 58e min.)

5/ Dans son évolution, la science converge vers les affirmations de la foi.

« Un peu de science éloigne de Dieu ; beaucoup de science en rapproche. » (Louis Pasteur, biologiste, 19e s.)

La science, à mesure qu’elle progresse dans l’étude de l’Univers, de la vie, et des phénomènes qui nous entourent, se heurte de plus en plus à d’immenses énigmes, dont les débuts de l’univers (Big-bang), son vertigineux réglage fin, puis la prodigieuse naissance et évolution de la vie jusqu’à l’Homme. (art. suivants)

>> Ces ÉNIGMES poussent de nombreux scientifiques à s’interroger sur « l’intelligence » de l’Univers, sur son « mystère » ou son « miracle » (Einstein), que ce soit dans son apparition — ou dans sa stupéfiante organisation et évolution. Croire que tout cela relève du hasard ou d’une quelconque nécessité devient de plus en plus hasardeux, voire dogmatique – comme un ‘acte de foi’ dans les théories du hasard et de la nécessité. (Voir l’avis d’un scientifique.)

>> La science se heurte aussi à l’ÉNIGME DES MIRACLES. Innombrables sont les phénomènes dits miraculeux observés de longue date, mais aujourd’hui analysés et confirmés par la science comme jamais auparavant. (Voir Ces MIRACLES qui défient la science)

>> Dans ce colossal dossier s’impose le mystérieux LINCEUL de Turin, objet le plus étudié et validé par les sciences jusqu’à nos jours, qui n’a de faux que les rumeurs contre lui. (Le LINCEUL de Turin, signe de Thomas)

>> S’imposent aussi les « Expériences de mort imminente » (NDE/EMI), qui bousculent le monde médical et matérialiste par leur quantité de témoignages tous concordants. Ces ‘expériences’ dûment analysées et constatées forcent, elles aussi, la question, voire la conviction, d’une conscience et d’une vie supérieure après la mort. (Voir Une VIE après la mort ?)

>> LA FOI CHRÉTIENNE s’appuie ainsi sur un faisceau de solides RAISONS, toutes en dialogue avec la science. Certes, la science ne prouvera jamais par elle-même ni Dieu ni le surnaturel, qui transcendent notre monde matériel et nos outils limités à celui-ci. Mais les ÉNIGMES, auxquelles la science se heurte toujours davantage à mesure qu’elle progresse, ébranlent nos certitudes matérialistes et scientistes. Elles nous poussent à nous interroger, et défient les esprits figés dans leurs dogmes matérialistes ou issus des sacro-saintes ‘Lumières’ du 18e s.

Sur les grandes questions de la SCIENCE et de la FOI, nous recommandons ici le maître ouvrage : DIEU – LA SCIENCE – LES PREUVES (Michel-Yves Bolloré & Olivier Bonnassies ; éd. G. Trédaniel 2021), ainsi que toutes les interventions de leurs auteurs sur la Toile.

Nous recommandons encore BRUNOR qui vulgarise ces questions dans ses albums en bandes dessinées

 

Les indices pensables, mais aussi dans ses articles accessibles ici : http://brunor.fr/PAGES/Pages_Chroniques/02-Chronique.html

Voir aussi notre page : Citations des scientifiques

 

Contactez nous